Selon quels critères ?
Sur quelles bases l'Eglise des premiers siècles s'est-elle fondée pour distinguer les livres inspirés des autres ? Nous croyons que le Saint-Esprit l'a dirigée dans ce choix, puisque de lui dépendait la foi de tous les croyants à venir. Mais le Saint-Esprit parle à l'intelligence des hommes pour leur donner le discernement. Ce discernement s'est exercé en tenant compte de trois facteurs :
a) le consensus de toutes les Eglises : les livres qui étaient lus partout et dont l'autorité était reconnue dans la quasi totalité des Eglises ont été admis dans le canon. Cela montre bien que l'autorité du Nouveau Testament s'est imposée d'elle-même, avant toute déclaration officielle.
Nous avons remarqué que certains livres du Nouveau Testament ont été plus difficilement acceptés ici et là. Mais il s'agit d'exceptions et les Eglises qui hésitaient ont fini par se ranger à l'avis du plus grand nombre. Les raisons de ces hésitations sont diverses : dans le cas de Jude, II Pierre ou III Jean, c'est leur brièveté qui les faisait juger de peu d'importance. On les lisait rarement dans les cultes, on les faisait circuler moins volontiers d'une Eglise à l'autre. Elles ont donc été connues plus tardivement dans certaines villes. L'Apocalypse devait à son caractère particulier de susciter de la méfiance, tant il était différent des autres livres du Nouveau Testament. Là où on n'était pas sûr que son auteur était l'apôtre Jean, on restait réservé à son égard. C'est aussi parce que l'on ne connaissait pas son auteur, que l'épître aux Hébreux est restée pour certains en marge du canon. Ceci nous amène au deuxième critère.
b) le caractère apostolique des livres du Nouveau Testament. Seuls ont été admis dans le canon les livres remontant aux apôtres eux-mêmes, soit écrits par eux (épîtres de Paul, Pierre et Jean), soit écrits par d'autres, mais sous leur contrôle (Marc, compagnon de Pierre, par exemple). Nous verrons plus loin l'importance de ce critère.
c) la valeur spirituelle de ces livres. Calvin écrit par exemple : " Dieu, par son admirable conseil, a fait que par un consensus public, tous les autres écrits ayant été répudiés, il ne restât plus que ceux-là seuls dans lesquels éclate sa majesté". Ce critère peut paraître subjectif. comment être sûr de ne pas se tromper en préférant un livre à un autre, en y discernant la majesté divine ? Et pourtant le recul du temps montre bien que l'Eglise des premiers siècles ne s'est pas trompée. Les évangiles apocryphes, par exemple, font de Jésus un faiseur de miracles, souvent gratuits, plutôt que Celui qui révèle l'amour de Père. Les livres non-canoniques, s'ils contiennent un enseignement parfois utile, retombent soit dans le légalisme (la Didaché), soit dans des visions incontrôlables (le Pasteur d'Hermas).
D'après lueur.org de la FEEBF
a) le consensus de toutes les Eglises : les livres qui étaient lus partout et dont l'autorité était reconnue dans la quasi totalité des Eglises ont été admis dans le canon. Cela montre bien que l'autorité du Nouveau Testament s'est imposée d'elle-même, avant toute déclaration officielle.
Nous avons remarqué que certains livres du Nouveau Testament ont été plus difficilement acceptés ici et là. Mais il s'agit d'exceptions et les Eglises qui hésitaient ont fini par se ranger à l'avis du plus grand nombre. Les raisons de ces hésitations sont diverses : dans le cas de Jude, II Pierre ou III Jean, c'est leur brièveté qui les faisait juger de peu d'importance. On les lisait rarement dans les cultes, on les faisait circuler moins volontiers d'une Eglise à l'autre. Elles ont donc été connues plus tardivement dans certaines villes. L'Apocalypse devait à son caractère particulier de susciter de la méfiance, tant il était différent des autres livres du Nouveau Testament. Là où on n'était pas sûr que son auteur était l'apôtre Jean, on restait réservé à son égard. C'est aussi parce que l'on ne connaissait pas son auteur, que l'épître aux Hébreux est restée pour certains en marge du canon. Ceci nous amène au deuxième critère.
b) le caractère apostolique des livres du Nouveau Testament. Seuls ont été admis dans le canon les livres remontant aux apôtres eux-mêmes, soit écrits par eux (épîtres de Paul, Pierre et Jean), soit écrits par d'autres, mais sous leur contrôle (Marc, compagnon de Pierre, par exemple). Nous verrons plus loin l'importance de ce critère.
c) la valeur spirituelle de ces livres. Calvin écrit par exemple : " Dieu, par son admirable conseil, a fait que par un consensus public, tous les autres écrits ayant été répudiés, il ne restât plus que ceux-là seuls dans lesquels éclate sa majesté". Ce critère peut paraître subjectif. comment être sûr de ne pas se tromper en préférant un livre à un autre, en y discernant la majesté divine ? Et pourtant le recul du temps montre bien que l'Eglise des premiers siècles ne s'est pas trompée. Les évangiles apocryphes, par exemple, font de Jésus un faiseur de miracles, souvent gratuits, plutôt que Celui qui révèle l'amour de Père. Les livres non-canoniques, s'ils contiennent un enseignement parfois utile, retombent soit dans le légalisme (la Didaché), soit dans des visions incontrôlables (le Pasteur d'Hermas).
D'après lueur.org de la FEEBF