Les écrits apocryphes
Une des raisons du synode de Jamnia était le fait que certains Juifs considéraient comme inspirés d'autres livres que ceux qui ont pris place dans la Bible hébraïque. Ce sont les livres que nous appelons " apocryphes " (mot qui veut dire : " cachés ") et que les Bibles catholiques ont gardés.
Chez les Juifs dispersés dans le monde gréco-romain, et spécialement à Alexandrie en Egypte, un certain nombre de livres religieux ont vu le jour. Ces livres ont été le plus souvent écrits en grec ou traduits de l'hébreu en grec ; en tous cas, nous ne les possédons plus qu'en grec. Ces livres étaient donc surtout lus par des Juifs d'expression grecque hors de la Palestine. En Palestine, par contre, là où on comprenait mieux l'hébreu, les autorités juives faisaient preuve d'une plus grande réticence à reconnaître le caractère inspiré de ces livres ; c'est ce point de vue qui a prévalu à Jamnia. Par contre, ils ont été ajoutés à la Bible grecque des Septante et la plupart des premières communautés chrétiennes les connaissaient.
L'Eglise des premiers siècles n'a pas été unanime dans son attitude à l'égard des apocryphes. Certains théologiens les citent, sans se prononcer sur leur inspiration. D'autres hésitent ; les chrétiens orientaux, qui restent davantage en contact avec les Juifs, les rejettent du canon, mais en recommandent parfois la lecture aux fidèles ; les chrétiens occidentaux les acceptent généralement, avec cependant une exception de marque. Jérôme, le traducteur de la Vulgate (la Bible latine). Dans la préface de sa traduction, il déclare " apocryphes " tous les livres non compris dans le canon juif. A la même époque (fin du IVè siècle), Saint Augustin inclut ces livres dans la Bible. Ce sera la position adoptée par l'Eglise catholique : ces livres font partie des écrits inspirés (on les nomme " deutero-canoniques "). Cette position sera officiellement confirmée au concile de Trente, après la Réforme du XYIè siècle.
Les Réformateurs en effet sont revenus au canon juif, excluant les apocryphes (bien que Luther ait estimé que ces livres étaient utiles à lire, il affirmait que les apocryphes ne pouvaient servir de règle pour la foi et la pratique chrétiennes). Les premières Bibles protestantes imprimaient souvent les apocryphes, mais à part des autres livres. Plus tard, on a simplement cessé de les inclure dans nos Bibles.
Quels sont les arguments qui ont amené les Protestants à la suite de Jérôme, à rejeter les apocryphes :
1 ) Ils ne faisaient pas partie du canon du Judaïsme palestinien, dans lequel Jésus est né et a vécu. Jésus les connaissait sans doute, mais il ne les considérait pas comme Ecriture Sainte.
2) Ces livres ne sont jamais cités dans le Nouveau Testament, ni par Jésus, ni par les apôtres.Leur valeur et leur intérêt pour la foi ne sont pas comparables à ceux des livres canoniques (certains sont cependant d'un plus grand intérêt que les autres).
D'après lueur.org de la FEEBF
Chez les Juifs dispersés dans le monde gréco-romain, et spécialement à Alexandrie en Egypte, un certain nombre de livres religieux ont vu le jour. Ces livres ont été le plus souvent écrits en grec ou traduits de l'hébreu en grec ; en tous cas, nous ne les possédons plus qu'en grec. Ces livres étaient donc surtout lus par des Juifs d'expression grecque hors de la Palestine. En Palestine, par contre, là où on comprenait mieux l'hébreu, les autorités juives faisaient preuve d'une plus grande réticence à reconnaître le caractère inspiré de ces livres ; c'est ce point de vue qui a prévalu à Jamnia. Par contre, ils ont été ajoutés à la Bible grecque des Septante et la plupart des premières communautés chrétiennes les connaissaient.
L'Eglise des premiers siècles n'a pas été unanime dans son attitude à l'égard des apocryphes. Certains théologiens les citent, sans se prononcer sur leur inspiration. D'autres hésitent ; les chrétiens orientaux, qui restent davantage en contact avec les Juifs, les rejettent du canon, mais en recommandent parfois la lecture aux fidèles ; les chrétiens occidentaux les acceptent généralement, avec cependant une exception de marque. Jérôme, le traducteur de la Vulgate (la Bible latine). Dans la préface de sa traduction, il déclare " apocryphes " tous les livres non compris dans le canon juif. A la même époque (fin du IVè siècle), Saint Augustin inclut ces livres dans la Bible. Ce sera la position adoptée par l'Eglise catholique : ces livres font partie des écrits inspirés (on les nomme " deutero-canoniques "). Cette position sera officiellement confirmée au concile de Trente, après la Réforme du XYIè siècle.
Les Réformateurs en effet sont revenus au canon juif, excluant les apocryphes (bien que Luther ait estimé que ces livres étaient utiles à lire, il affirmait que les apocryphes ne pouvaient servir de règle pour la foi et la pratique chrétiennes). Les premières Bibles protestantes imprimaient souvent les apocryphes, mais à part des autres livres. Plus tard, on a simplement cessé de les inclure dans nos Bibles.
Quels sont les arguments qui ont amené les Protestants à la suite de Jérôme, à rejeter les apocryphes :
1 ) Ils ne faisaient pas partie du canon du Judaïsme palestinien, dans lequel Jésus est né et a vécu. Jésus les connaissait sans doute, mais il ne les considérait pas comme Ecriture Sainte.
2) Ces livres ne sont jamais cités dans le Nouveau Testament, ni par Jésus, ni par les apôtres.Leur valeur et leur intérêt pour la foi ne sont pas comparables à ceux des livres canoniques (certains sont cependant d'un plus grand intérêt que les autres).
D'après lueur.org de la FEEBF